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Hôpital : les habitants de la région de Landerneau organisent la vigilance. 

Claudine Galeron, présidente du comité de défense de l'hôpital de Landerneau

Ça va sans dire mais ça va mieux en le disant : les Landernéens, et plus largement tous les habitants de son bassin de vie, sont profondément attachés au maintien de l’offre de soins dans le chef-lieu du canton. C’est pour cette raison qu’un comité de vigilance vient de se mettre en place.

A deux reprises l’activité de ses services a été interrompue ou menacée. D’abord, aux urgences, fermées pendant 2 semaines, pendant les vacances de Noël. Puis les activités de chirurgie et de maternité ont failli s’interrompre faute d’anesthésiste.

« La pérennité de l’hôpital de Landerneau ne semble pas menacée » affirme d’emblée Claudine Galeron, présidente du comité de défense. « Cependant, avec ces deux événements coup sur coup, nous avons voulu prendre les devants et nous organiser pour informer la population et bien montrer aux autorités médicales et politiques que les Landernéens suivent avec attention ce qui se passe à l’hôpital ».

En effet, l’activité est satisfaisante, tant pour la maternité que pour la chirurgie. « Cependant, nous sommes inquiets pour le maintien du laboratoire d’analyses qui pourrait être transféré à Brest » s’inquiète Claudine Galeron. Or, pour une qualité optimum du service rendu, une structure comme celle de Landerneau doit pouvoir disposer de son propre laboratoire d’analyses, sans perdre de temps à envoyer les prélèvements jusqu’à la cité du Ponant.

« Pour l’instant, nous sommes vigilants. On ne peut pas dire que l’hôpital soit menacé, mais il rencontre des difficultés de recrutements qui, si elles venaient à persister, pourraient se révéler catastrophiques. Nous sommes très attentifs aux recrutements afin que l’ensemble des services puissent fonctionner dans de bonnes conditions.

Quoi qu’il en soit, toutes les autorités, médicales et politiques, savent maintenant que nous sommes prêts à nous mobiliser si jamais l’activité de certains services de l’hôpital venait à être menacée » prévient Claudine Galeron.

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