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Un 1er mai pour la paix, les libertés et la justice sociale

Le 1er mai 2025 à Brest

 

« Ce n’est pas la fête du travail que nous célébrons aujourd’hui, mais celle des travailleuses et des travailleurs. »

À Brest, ils étaient 4 500 à se rassembler place de la Liberté, avant de manifester, comme à Quimper, Morlaix, Quimperlé, Pont l’Abbé, Châteaulin, Carhaix ou Douarnenez. Non pas pour fêter le travail, souvent synonyme de souffrance, de burn-out, ou de discriminations, mais pour réclamer plus de justice sociale, de paix, de solidarité, et surtout, de résistance, 100 jours après le retour au pouvoir de Donald Trump, face la progression de l’extrême-droite.

Quelques jours après la condamnation de Marine Le Pen et ses attaques contre la Justice, les représentant-es de l’intersyndicale ont rappelé que « derrière cette violente attaque contre l’État de droit se dessine le refus de ce qu’il implique : un traitement égal de toutes et tous, personne ne pouvant réclamer l’application de privilèges liés à sa naissance, à son statut social ou à sa notoriété. Ces attaques visent à remettre en cause le fondement de nos institutions protectrices des droits et de l’égalité devant la loi. Fermement attachés à l’égalité de toutes et de tous devant la loi, nous sommes nécessairement attachés à l’État de droit qui deviendrait un concept vide si l’indépendance de la justice n’était pas respectée ».

 

Le 1er mai 2025 à Quimper

Loin de céder à la résignation, l’intersyndicale a appelé à l’action. Une action collective, internationale, en solidarité avec les peuples en guerre, en Ukraine ou en Palestine, où une paix juste et durable ne pourra advenir que sous l’égide de l’ONU, et les travailleurs du monde entier, menacés par la précarité, la guerre économique ou les politiques d’austérité. A l’inverse, les représentant-es de l’intersyndicale ont plaidé pour une réduction du temps de travail, un renforcement des services publics, l’abrogation de la réforme des retraites, et la défense des droits sociaux alors que certains voudraient que le 1er mai ne soit plus un jour chômé.

« Les périls sont immenses, mais notre force l’est encore plus » ont rappelé les porte-paroles de l’intersyndicale. « Rien n’est écrit d’avance et c’est notre mobilisation qui fera la différence. Pour la Paix, les libertés et la justice sociale ! »

Les Jeunes Socialistes dans le cortège brestois

Les socialistes dans le cortège quimpérois

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