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Les Socialistes, la Gauche, c’est d’abord la défense des travailleurs

L’université de rentrée 2023 du Parti Socialiste était placée sous le signe de la reconquête des classes populaires, a rappelé le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, dans le discours qu’il a prononcé  devant les militants rassemblés à Blois le 26 août. 

 

Chers camarades,

Comme depuis trois éditions, nous nous retrouvons à Blois pour notre campus. Nous avons la joie d’y accueillir de très nombreux nouveaux militants qui viennent renouveler par leur enthousiasme, l’expérience de ceux qui ne comptent plus les années.

Avec Johanna Rolland et l’ensemble de la direction nous avons souhaité placer cet événement sous le signe de nos retrouvailles avec les classes populaires. Pour y parvenir il faut partager des analyses, une compréhension des défis et les réponses à y apporter, c’est l’objectif. Chaque fois le programme est à lui seul un casse-tête. Merci à celles et ceux qui ont travaillé tout l’été à la préparation des tables rondes comme à l’organisation de cet évènement. Merci particulier à Nina, Corinne, Camille, Richard et les permanents du parti.

Merci à tous nos invités d’accepter le jeu d’une confrontation féconde. Les partis ne sont rien s’ils ne savent s’interroger, y compris contre eux-mêmes. On ne retrouve pas le peuple sans plonger ses racines au plus profond de la société.

De toutes les époques, il est de bon ton de les qualifier de cruciales, charnières, historiques ou décisives. Je ne vais pas céder à cette facilité, parce qu’il n’est pas besoin d’adjectifs pour que chacun ici ressente la gravité du moment.

Le monde est devenu incertain. La guerre entre l’Ukraine et la Russie de Poutine s’enlise. La dernière démocratie au Sahel vient de faire à son tour l’objet d’un coup d’État. La situation humanitaire au Haut-Karabakh reste très préoccupante avec le blocage du corridor de Latchine. Les tensions sino-américaines ont déjà leur terrain d’affrontement à Taïwan. Les femmes paient un lourd tribut au fanatisme religieux des talibans d’Afghanistan et des Mollahs d’Iran avec la complicité nouvelle de l’Arabie Saoudite.. En Israël le gouvernement Netanyahou opère une régression alarmante en détricotant l’État de droit…

Face à ces dérèglements du monde, l’Europe doit se poser comme la référence démocratique. Ce devrait être son moment. Et c’est à la gauche d’en faire son instrument.

Le libéralisme est dans une impasse. Nous vivons une crise sociale et écologique dont les fondements sont les désordres du capitalisme débridé et la montée des impérialismes. Le désordre ce sont les inégalités, le maintien des précarités, les prédations sur la nature, la surconsommation, le productivisme…

Pour affronter dans la cohésion les changements de notre monde, pour engager les mutations nécessaires, ces crises appellent le retour de la puissance publique d’une part, des solidarités et de la redistribution d’autre part.

Les gagnants du système doivent renoncer à une part de leur richesse pour que notre société évite l’implosion et que la vie reste supportable.

Les gagnants du système doivent renoncer à une part de leur richesse pour que notre société évite l’implosion et que la vie reste supportable.

C’est pourquoi nous appelons à un nouveau partage entre capital, travail et défense de nos biens communs.

C’est à un nouvel équilibre entre la rente, les salaires et les services publics auquel nous appelons.

La fable du ruissellement n’a jamais existé.
Quel est le reste à vivre des familles quand le prix de l’énergie et de l’alimentation explose ? Quelle est cette société où 40% des familles ne partent pas en vacances ?

L’inflation érode le budget des familles.
Le coût de la rentrée augmente de 10%. Et le gouvernement se gargarise en augmentant de 5% l’allocation de rentrée pour la rentrée scolaire !

Pire ! Après avoir prélevé un impôt sur la vie en repoussant l’âge de départ à la retraite à 64 ans, voilà qu’il s’apprête à prélever un impôt sur la maladie avec le doublement des franchises médicales.

9 millions de nos concitoyens continuent de vivre sous le seuil de pauvreté quand une poignée de super riches étalent la croissance exponentielle de leur richesse. Aux JO de la richesse, la France est sur le podium en nombre de millionnaires.

Après la pandémie, c’est l’augmentation des prix qui fragilise la situation financière des étudiants. Ils ne font pas la queue pour des concerts ou des spectacles… non, il font la queue pour aller manger !

Honte à ceux qui ont refusé de voter le repas à 1 euros pour tous les étudiants, proposition de loi portée par Fatiha Keloua-Hachi.

D’un côté, l’appropriation du capital servie sur un plateau par Macron, et de l’autre, le visage de millions de Français marqué par l’inquiétude de ne plus y arriver.

Et si, pour bon nombre de Français, arriver à la fin du mois est le bout du monde, les ultra riches, eux, ne se soucient pas de la fin du monde.

63 milliardaires français émettent autant de gaz à effet de serre que sur celui de la moitié de la population française. Ce n’est pas du ruissellement, c’est le déluge de l’indécence !

63 milliardaires français émettent autant de gaz à effet de serre que sur celui de la moitié de la population française.

Ce n’est pas du ruissellement, c’est le déluge de l’indécence !

Face à cela, le gouvernement reste prisonnier d’un modèle libéral dont il refuse d’accepter qu’il soit déjà dépassé. Au moment même où le consensus international des économistes dénonce le poids des inégalités et la faiblesse des investissements publics, Macron fait le contraire…

Ses contradictions le mènent à l’impuissance :
– il veut la souveraineté mais plaide pour un marché libéré de toute contrainte,
– la réindustrialisation, mais sans payer les ouvriers
– les services publics, mais avec moins de ressources
– les dynamiques locales, mais en étouffant financièrement les collectivités locales

– la transition écologique mais il est en soutien des projets les plus toxiques et décore lors de la dernière cuvée du 14 juillet le directeur général de Total.
– le rétablissement de l’ordre mais quand il évoque les violences urbaines le président se refuse à évoquer leur fait générateur, l’homicide qui a causé la mort d’un adolescent de 17 ans

Son modèle est épuisé. Alors il improvise, il godille. Son seul fil rouge : ne pas toucher aux intérêts et la fortune des puissants.

Pour donner le change, l’Elysée distribue ses éléments de langage : tout va très bien et l’objectif des “cent jours d’apaisement” aurait été “tenu”.
Alors, pour compenser le déficit de légitimité de son projet, il disqualifie toute parole dissidente. Celles et ceux qui osent contredire le récit présidentiel sont désormais accusés de dériver sur les rivages incertains de l’extrême- gauche.

Pour complaire, il faudrait répéter en chœur quelques mots valises empruntés au répertoire progressiste auxquels le pouvoir fait pourtant perdre tout sens.

Jaurès disait « les hommes pratiques, aux yeux de quelques dirigeants, sont ceux qui emploient quelques mots humanitaires pour amorcer les suffrages du peuple, et qui, sous ces mots, ne mettent aucun sentiment ardent, aucune idée précise qui puisse inquiéter les privilégiés. »

Tout était dit. Il est possible de s’opposer mais surtout, prière de ne pas déranger!
Et bien à la suite du grand Jaurès, les socialistes n’ont pas vocation à devenir des femmes et des hommes pratiques ! Nous ne serons pas pratiques !

Qu’importent les caricatures que le pouvoir fera de nous. Nous sommes à notre place. Républicains bien avant beaucoup d’autres. Et c’est pourquoi nous sommes fondés à rappeler que le triptyque républicain ce n’est pas « l’ordre, l’ordre, l’ordre ». La République c’est « liberté, égalité, fraternité » ! La République que nous défendons n’est pas une somme d’institutions ou de codes de bienséance. Elle n’est pas le nouvel abri du conservatisme. Elle est un horizon toujours en construction. La « République jusqu’au bout » unit émancipation sociale et écologique et les articule à l’émancipation politique !

Et pour commencer la défense de la République n’est pas synonyme de la défense intangible de la Vème du nom.

Parce que le pouvoir est aujourd’hui minoritaire, il ne repose plus que sur quelques articles de la constitution. Sans 49-3, 47-1, 44-3, 40… le président aurait été obligé de composer.

L’esprit républicain se résumerait désormais à la défense de la Vème. Mais c’est le contrepied total de ce que défendirent les fondateurs de la République qui mirent toute leur énergie à mettre un terme au pouvoir personnel.

Comment peut-on s’imposer à 9 actifs sur 10, à des millions de manifestants, à une majorité à l’Assemblée ? Comment peut-on « en même temps » appeler les Français à former une nation citoyenne et leur faire la démonstration de l’inutilité de leur vote. Pourquoi élire des représentants qui ne peuvent pas représenter ? Emmanuel Macron alimente sciemment la défiance. Il fait le pari du retrait civique des classes populaires.

Cette crise démocratique ne se limite pas au rudoiement d’un parlement indocile. C’est le dialogue social qui est méprisé. Il l’est depuis six ans. Emmanuel Macron dédaigne les corps intermédiaires dont il n’a jamais compris l’utilité. Il juge les syndicats archaïques et facteurs d’inertie. Ce mépris, c’est celui qu’il voue aux millions de salariés dont ils représentent les intérêts matériels et moraux.

C’est la raison pour laquelle nous engagerons la discussion avec nos partenaires et avec l’intersyndicale pour déposer une nouvelle version de RIP le 14 avril 2024 lorsque les délais constitutionnels nous y autoriseront à nouveau. Le président veut des référendums, et bien en voilà un que les Français lui demandent !

Face à la contestation, le gouvernement utilise la police comme sa garde prétorienne.. Elle est sommée de dissuader de manifester là où sa mission est au contraire de protéger cette liberté constitutionnelle. A force de nasses, de LBD, de grenades de désencerclement, de bavures, la police est apparue comme un adversaire des libertés alors qu’elle a pour mission de les garantir. Au-delà des fautes individuelles, c’est toute la doctrine de maintien de l’ordre qu’il faut interroger. Trop facile de se limiter à la responsabilité personnelle des policiers. Ils n’agissent pas sans ordres. Certains ne dérapent pas sans avoir le sentiment d’être couverts. Pourquoi nos voisins européens cherchent la désescalade alors qu’à l’évidence le ministre de l’Intérieur pousse à l’affrontement pour mieux poser le pouvoir en dernier rempart face au chaos.

La gestion du maintien de l’ordre est une question éminemment démocratique.

La gestion du maintien de l’ordre est une question éminemment démocratique. Et quand la haute hiérarchie policière perd le sens de l’État de droit, de l’égalité devant la loi, de l’indépendance de la justice et de la séparation des pouvoirs, l’absence de sanctions est une faute gravissime qui entame jusqu’à la crédibilité et l’autorité de leur tutelle : président, ministre de l’Intérieur, première Ministre.

Ils ne défendent plus la République. Ils s’en servent et la desservent. La République exemplaire n’est plus qu’un lointain souvenir. Un ministre de l’Intérieur peut défier l’état de droit. Un ministre de la Justice peut se permettre d’adresser des bras d’honneur au parlement, et rester garde des Sceaux alors même qu’il est mis en examen pour conflit d’intérêt.

L’indépendance de la presse n’est plus protégée. Un milliardaire aux ambitions politiques transparentes peut grignoter le paysage médiatique, et détourner la ligne éditoriale d’un journal en quasi situation de monopole le dimanche sans le moindre signe du pouvoir.

A l’inverse, dès le premier numéro, c’est une ministre – avec l’aval du président – qui se hâte d’apporter sa caution et ose même mêler Charlie Hebdo et l’Humanité à la justification de sa participation, le tout dans une confusion idéologique totale.

La perversité de l’argumentaire a un seul but : inverser le sens de l’arc républicain.

Les libéraux ont commencé par diaboliser les Insoumis puis les Verts. Par contagion c’est toute la gauche qui est visée et toute alliance qui est condamnée. Diviser pour mieux régner. La formule n’a pas vieilli.

La gauche se composerait d’extrémistes, prêts à salir leur pays pour mieux imposer un ordre nouveau négocié entre les islamistes et la tribu des woke… Les écologistes seraient devenus des terroristes. Tous les opposants, des terroristes intellectuels. Tout est mobilisé pour jeter le discrédit et la crainte. Dans un savant mélange tout est amalgamé pour inciter à la chasse aux sorcières : l’intersectionnalité, les études de genre, l’écriture inclusive, les courants post coloniaux, la cancel culture, le néo féminisme, le wokisme… Comme si le danger venait de quelques chercheurs qui dénoncent le maintien structurel de discriminations. Leurs thèses peuvent être discutées, et elles le sont, mais elles ne placent pas leurs auteurs dans la catégorie des ennemis de la République.

En revanche, quand la droite dérape, le gouvernement reste muet.

Quand Bruno Retailleau fustige une « régression ethnique »,
quand Eric Ciotti excite le racisme en reprenant implicitement la thèse du grand remplacement, quand un député LR fait l’apologie de Barrès, anti sémite notoire,
quand Nicolas Sarkozy adoube le RN comme parti républicain !

Pas un mot du président, pas un mot du gouvernement !
Alors nous devons réagir ensemble pour refuser cette imposture !!!

À Saint Brévin, alors qu’il s’agissait de défendre un maire de droite contre les menaces de l’extrême-droite, il n’y avait que la gauche !

À Saint Brévin, alors qu’il s’agissait de défendre un maire de droite contre les menaces de l’extrême-droite, il n’y avait que la gauche !
Lorsque des syndicats de police ont commis un communiqué ouvertement séparatiste, il n’y a eu que la gauche pour s’en émouvoir.

Pendant ce temps, l’extrême-droite se montre habile. Marine Le Pen n’a pas repris les gros sabots de son père. Elle a cherché à retourner les mots, les concepts républicains contre les républicains authentiques pour en faire des outils de sa conquête du pouvoir. Comme hier, de la laïcité, elle a même fait de la lutte contre l’antisémitisme, un instrument exclusif de contestation de la présence de l’Islam sur le sol français.

Le résultat de ce racisme camouflé par les dirigeants de l’extrême-droite, c’est moins le crime qui révolte, que l’origine du criminel. Et à partir de là, toutes les généralisations et les essentialisations sont autorisées…

J’entends que le ministre de l’Intérieur se prévaut d’une proximité avec les classes populaires. Celui-là même qui trouve Marine Le Pen « trop molle » sous-entend que pour les retrouver il faudrait nourrir des penchants supposés xénophobes. Ce sont toujours les mêmes caricatures qui enferment les classes populaires, les quartiers périphériques, le monde rural, dans un enclos, toujours le même mépris pour – je cite un ex porte-parole du gouvernement – les « gars qui fument des clopes et roulent au diesel » – et Emmanuel Macron qui considérait les ouvrières de Gad comme des illettrées.

Eh bien non ! Le peuple Français, c’est aussi le peuple révolutionnaire de 1789, celui de la commune de Paris, celui de la résistance, celui de l’alternance du 10 mai 1981, celui aussi qui s’est majoritairement opposé à la réforme des retraites !
Ce qui fait honneur au peuple français, qui a fait son rayonnement depuis plus de deux siècles, c’est d’avoir proclamé l’égalité universelle entre les êtres humains et d’être sorti de la logique sacrificielle du bouc émissaire !

La convention « retrouver le peuple » dirigée par Philippe Brun et Sarah Kerrich va se prolonger et s’enrichir de vos réponses comme celles collectées dans la rencontre sur le terrain. Mais je verse dès à présent une part de ma contribution.

Pour retrouver le cœur du peuple, il faut qu’il entrevoie un idéal social. Un idéal qu’il n’osait plus espérer de nous.

Et c’est pour cela que j’enrage chaque fois que la gauche crée elle -même la diversion en se caricaturant parce qu’elle rend inaudible ce qui est son message central.

Les socialistes, la gauche c’est d’abord la défense des travailleurs. La droite défend la « valeur travail », nous voulons rendre sa valeur au travail !

Les socialistes, la gauche c’est d’abord la défense des travailleurs. La droite défend la « valeur travail », nous voulons rendre sa valeur au travail !

Le travail doit payer.

Il y a les visites Potemkine des ministres, celles où l’aspirateur est passé dans le hall de l’immeuble avant de visiter l’appartement témoin. Et puis il y a ce que vous savez, parce que vous le vivez ou parce que vous avez déjà franchi la porte d’un voisin, d’un ami, d’un collègue. Ce qui se cache trop souvent derrière les façades, parfois fraichement repeintes, ce sont des pièces sans confort, des pièces mal isolées du froid et de la chaleur mais qui n’empêchent pas l’isolement de vies sans espoir. La semaine, le travail, pas toujours choisi ; le week-end, le caddie qu’il faut tenter de garnir, le supermarché que l’on a abandonné pour le discounteur, le demi plein parce que le plein de la voiture c’est trop cher, la semaine de vacances qu’on ne prendra pas.

La colère et la fatalité alternent. Parfois on baisse les bras. A quoi bon ? on ne vote plus.

Qu’ont exprimé les Gilets jaunes ? Si ce n’est cette colère, cette envie de reconquérir l’espace, en se retrouvant au croisement de leurs vies, autour de ronds points ?

Je ne vais pas vous assommer de chiffres. Juste un : 52% .
Quand nos salaires ont stagné, la rémunération moyenne des grands patrons a augmenté de 52 % par rapport à 2019.
Les cinq patrons les mieux payés en France touchent entre 600 et 4 500 années de smic ! Et ces sommes astronomiques ne prennent pas en compte les revenus tirés de leur patrimoine financier ou immobilier.
Les libéraux nous répondent que c’est la rémunération du risque. Mais de quel risque parlent- ils ? ces patrons disposent de parachutes dorés, de filets de protections en cas de départ forcé de l’entreprise même dans l’hypothèse d’erreurs stratégiques ou économiques. Le contraste est saisissant avec ce que vivent et subissent les Français. La semaine dernière dans mon département un salarié, gréviste pendant le débat des retraites, a été mis à la porte pour ne pas avoir mis de chantilly sur une gaufre…

C’est dans ce creusement des inégalités que le socialisme est né. « il est né du contraste, à la fois scandaleux et désolant, entre le faste des uns et le dénuement des autres. (…) il n’est pas, comme on l’a dit tant de fois, le produit de l’envie, qui est le plus bas des mobiles humains, mais de la justice et de la pitié qui sont les plus nobles ». Voilà ce que disait Blum et ce que nous disons après lui.

Voilà pourquoi je revendique une grande conférence salariale où la grille salariale puisse être remise à plat, où la question de l’utilité sociale soit posée.

Alors il est temps d’engager une grande négociation fiscale et sociale ! Voilà pourquoi je revendique une grande conférence salariale où la grille salariale puisse être remise à plat, où la question de l’utilité sociale soit posée.

En particulier les métiers du soin et du lien ne peuvent plus être à ce point déconsidérés.L’infirmière qui vous a veillé à l’hôpital, la sage-femme qui a vu naitre vos enfants, l’auxiliaire de vie qui s’est occupée de votre parent dépendant, l’assistante sociale, la médiatrice familiale, la femme de ménage, la vendeuse, la caissière, l’ouvrière, la couturière, la puéricultrice, l’agricultrice, c’est par tous ces métiers que l’on a qualifié de métiers de la première ligne, ces métiers féminisés et donc invisibilisés. Ce sont par ces métiers, essentiels à nos existences, qu’il faudra commencer.

Une partie de la délégation du Finistère

Nous y reviendrons lors de notre convention « le temps des femmes » avec Marie Le Vern. Mais permettez-moi d’insister un instant encore sur la place des femmes au travail. Car comment ne pas relever que dans l’interview de rentrée le président n’ait pas eu un mot pour elles ? Ou plutôt si, au détour de l’explication des violences urbaines dont les familles

monoparentales seraient la cause ! Quelle lâcheté de se défausser ainsi sur elles ! Il y a deux millions de familles monoparentales en France. Une famille sur quatre ! Dans les villes, une famille sur trois ! et dans 85% des cas ce sont des mamans-solo que l’on devrait plutôt appeler des mères-courage. Car plutôt que de les dénoncer, c’est bien leur courage qu’il faut louer !

Où est passée la grande cause du quinquennat ? Les violences faites aux femmes ne sont pas uniquement physiques, elles sont aussi économiques. Ces femmes élèvent leurs enfants alors qu’elles subissent les temps partiels contraints, les horaires décalés et fragmentés, les temps de transports, qu’elles occupent les métiers les plus précaires et les moins rémunérés et par voie de nécessité les logements les plus exigus.

41 % des enfants mineurs en famille monoparentale vivent au-dessous du seuil de pauvreté. Il est là le scandale !

Le féminisme n’est pas une fantaisie de bobos gauchistes, il est un combat pour la justice ! et c’est pour cela que quiconque se définit comme socialiste est aussi féministe !

Le féminisme n’est pas une fantaisie de bobos gauchistes, il est un combat pour la justice ! et c’est pour cela que quiconque se définit comme socialiste est aussi féministe !

Le travail c’est aussi la prévention des accidents. 2 jours sur trois, un ouvrier du BTP trouve la mort sur un chantier. Nous sommes le seul pays européen où ces accidents sont en augmentation.

La réalité c’est aussi la pénibilité que le gouvernement ne veut pas reconnaître.
Et puisque je parle devant Hadrien Clouet, le travail c’est aussi la prise en considération de nouvelles contraintes pesant sur les travailleurs, notamment l’exposition croissante à la chaleur.

Je m’arrête à ces exemples pour ne pas allonger mon propos, mais le chantier du travail est immense.

Pour les libéraux, tout ce que je viens de dire est inconcevable. Où trouver l’argent ?

Oui tout a un coût. Et il faut l’assumer.
C’est le coût d’une civilisation. Le coût d’un mode de vie. C’est le coût d’une société solidaire où les risques sont mutualisés. C’est le coût de la promesse républicaine !

L’exigence de rentabilité du capital a conduit à une contraction de la part des salaires dans la valeur ajoutée, qui est passée de 61% à 51% en une décennie. Elle est là l’anomalie et la ressource. Les représentants du capital ne peuvent capter toujours davantage au prix de l’exploitation humaine et de la dégradation de nos biens communs.

Voilà ce qui devrait occuper l’esprit de nos dirigeants. Mais ce qui ne lasse pas d’étonner, ce sont les valeurs qui guident l’action de ce gouvernement.

Par exemple, qu’est-ce qui peut susciter l’indignation du gouvernement au cœur de l’été, en plein épisode caniculaire ?

L’irresponsabilité de quelques entreprises prédatrices qui continuent d’investir dans les énergies carbonées au détriment de la planète ? Perenco au Guatemala, Total en Tanzanie et en Ouganda ?

Vous n’y êtes pas du tout ! Ce qui indigne le gouvernement, ce sont quelques mètres carrés arrachés par des activistes pour le climat sur un green de golf !

Tout cela au nom de la défense de la propriété privée.

A l’instar du débat sur les grandes bassines, leur défense outrée de la propriété privée s’oppose à la défense de nos biens communs. Ce que nous refusons c’est la privatisation d’une ressource qui se raréfie, parce que la privatisation au profit de quelques-uns c’est la privation pour tous les autres !

Les usages de l’eau vont devoir être priorisés. Il n’est pas logique qu’un golf puisse consommer l’eau d’une collectivité de 12000 personnes quand une partie du territoire national est en vigilance rouge, que des restrictions sont imposées aux agriculteurs, aux équipements municipaux, aux particuliers.

L’évidence c’est de définir de nouveaux équilibres qui tiennent compte notamment du défi climatique, qui est aussi un défi pour la cohésion de notre pays et au-delà pour le monde. D’ailleurs, où était le président, où étaient les ministres au sommet amazonien qui s’est tenu cet été au Brésil ?

Le CAE a chiffré à 30 milliards de dépenses nouvelles la tenue de nos objectifs en la matière. Là encore qui devra payer ?

La vérité c’est qu’il y a toujours quelqu’un qui paie la facture. Soit elle sera environnementale et ce sera aux générations futures de payer nos inconséquences. Soit la charge sera attribuée par le biais de la fiscalité ou comme lors de la réforme des retraites par un impôt sur la vie des salariés.

Le choix de la bifurcation écologique ne sera pas neutre. Mais si nous sommes dans une guerre contre le réchauffement climatique alors il faut une économie de guerre à laquelle doivent contribuer les grandes entreprises et les grandes fortunes.

Ce sont les experts économiques du gouvernement, eux-mêmes, qui disent ce que nous disons depuis longtemps : il nous faut un ISF climatique. Il y aurait là l’expression d’un patriotisme écologique auquel chacun de ceux qui en ont les moyens devrait même demander à contribuer. Je ne le dis pas par provocation mais avec la conviction que les démarches les plus désintéressées sont accessibles à tous, y compris aux puissances d’argent. Que laisseront-elles à la postérité ? Des comptes en banque remplis au-delà de ce qu’une vie peut permettre de dépenser ? ou la signature d’un pacte avec la nation et l’humanité entière pour éviter une catastrophe écologique majeure et irréversible.

Je le répète c’est à un nouvel équilibre qu’il faut travailler. Une nouvelle répartition entre capital, travail et biens communs.

Il y a des ruptures avec l’ordre existant à consommer. Le temps n’est plus à la pose de quelques rustines ou à la procrastination en espérant que la technologie viendra sauver sur le fil non seulement la planète mais le système tel qu’il existe aujourd’hui.

La vraie dette, l’ardoise laissée aux enfants, celle qui ne se remboursera jamais, c’est la dette climatique !

La vraie dette, l’ardoise laissée aux enfants, celle qui ne se remboursera jamais, c’est la dette climatique ! Jamais aucune génération n’avait été placée devant une telle responsabilité !

Assez perdu de temps. Il faut accélérer. Là encore l’Europe peut être un accélérateur. Une porte s’est ouverte avec le green deal, porté par un commissaire européen socialiste, Frans Timmermans. Il faut pousser plus loin vers une politique, fiscale, écologique, une politique de recherche intégrée.

C’est ce sillon que nous devons creuser ! C’est la vocation des socialistes et de la gauche rassemblés.

Alors oui, la gauche, le rassemblement, la NUPES, parlons-en.

Je comprends que le commun des mortels finisse par s’y perdre. Pour les uns je serais soumis aux insoumis. Pour les autres je serais au contraire le fossoyeur du rassemblement ! A n’y plus rien comprendre !

Alors je vais être aussi simple que clair. Je suis définitivement, résolument, indéfectiblement, un partisan et, à ma mesure un artisan, du rassemblement de la gauche et des écologistes.

Alors je vais être aussi simple que clair. Je suis définitivement, résolument, indéfectiblement, un partisan et, à ma mesure un artisan, du rassemblement de la gauche et des écologistes.

Je l’ai cherché dès 2019 aux élections européennes. Pour en témoigner, j’ai proposé la tête de liste à Raphaël Glucksmann. Nous avons continué à y travailler aux municipales de 2020, puis aux régionales de 2021.

Et je m’honore, avec tous les militants qui l’ont soutenu, d’avoir fait le choix de la NUPES, ce rassemblement que tout le monde disait impossible et qui a redonné l’espoir à un peuple de gauche, désespéré et exaspéré par notre impuissance collective.

Ce rassemblement je le porte depuis un an au parlement avec Boris, Mathilde, Cyrielle, André et l’ensemble de nos quatre groupes parlementaires. Je suis un croyant et un pratiquant !

Je suis socialiste, c’est vrai et le resterai. Mais je fais miens ces mots de François Mitterrand : « Je crois pour demain comme hier à la victoire de la gauche, à condition qu’elle reste elle- même. Qu’elle n’oublie pas que sa famille, c’est toute la gauche. Hors du rassemblement des forces populaires, il n’y a pas de salut »

J’assume de vouloir une coalition qui allie toutes les forces qui composent la gauche. Avant moi ce matin, d’autres sensibilités se sont exprimées. Chacun a pu percevoir les nuances. Cela ne doit pas effacer la convergence profonde qui nous lie.
Nous voulons ensemble en finir avec le pouvoir personnel et les excès de la Vème République. Nous voulons mieux répartir les richesses et mettre fin à l’indécence de super riches.

Nous voulons une bifurcation écologique pour tourner la page du dogme productiviste qui conduit l’humanité plus encore que la nature à sa propre perte.
Nous voulons donner à chacun sa place, quel que soit son genre, sa sexualité, son origine, sa culture qu’elle soit philosophique ou religieuse, permettre à chacun de construire sa propre destinée. Nous croyons pour cela à la transformation profonde de la société par la mobilisation citoyenne, la négociation avec les partenaires sociaux dont nous reconnaissons la légitimité et l’utilité.

Qui oserait prétendre que ça ne fait pas assez de points communs pour justifier une alliance ?

Sans union, pas de transformation. Sans l’addition de nos forces, pas de transformation. Sans adhésion populaire, pas de transformation !

Chacun d’entre nous en a la responsabilité. Le rassemblement ne peut être l’œuvre de personne parce qu’il ne peut être que le fruit de l’effort de tous.

Bien évidemment, le rassemblement ne fait pas disparaître les identités et les différences, de

fond ou de style. Le rassemblement n’est pas et ne sera jamais un alignement. Personne n’est soumis à personne. Personne ne le sera jamais.

La confrontation demeure possible. J’allais même dire, elle est indispensable. Les désaccords n’imposent pas la séparation mais ils exigent la conciliation des points de vue. C’est par la délibération collective que nous avancerons. C’est par la délibération, par la compréhension des apports de chacun que nous pourrons construire la synthèse politique des temps nouveaux, celle qui permettra de concilier l’esprit de radicalité et l’esprit de responsabilité, et de fédérer autour de la gauche une majorité de Françaises et de Français, issus de toutes les couches sociales et de tous les territoires. Et c’est parce que nous aurons réalisé cette démonstration que nous pourrons convaincre de notre volonté d’associer demain le plus grand nombre aux avancées nécessaires pour édifier un monde nouveau.

J’ai défendu à chaque époque et à chaque attaque nos camarades insoumis que le gouvernement voudrait chasser de l’arc républicain. J’ai aussi assumé les désaccords chaque fois qu’ils existaient.

Nous avons conduit ensemble la plupart des débats parlementaires, nous avons participé à cinq mois de campagne intense sur les retraites, pendant laquelle nos voix se sont mêlées sur les estrades des salles polyvalentes, des gymnases, et des amphithéâtres. C’est cette union dans la lutte qui a soulevé les volontés, aiguisé les argumentaires, galvanisé le mouvement social.

Qui ici veut renoncer à créer le rapport de force ?
Mais je ne veux évidemment éluder aucune question ni difficulté du présent. On ne maintient pas la flamme sans l’entretenir avec constance et vigilance.

J’en viens donc à l’échéance européenne de 2024.

La décision des communistes et des écologistes de partir sous leurs propres couleurs aux européennes n’a pas permis d’étudier les conditions nécessaires à une liste commune.

Je n’en fais pas un motif de reproche. Cela n’est pas notre rôle. Nous respectons l’autonomie stratégique de chacun.

Mais je redis que nous avons toujours considéré que le projet dictait les alliances, et non l’inverse.

En toute logique, si nos partenaires devaient évoluer, nous prendrions part aux discussions.

Je n’ai jamais été, et ne serai jamais un obstacle au chemin vers l’union. Quoiqu’il en soit, les militants socialistes se prononceront fin septembre.

Mais je le dis aussi, soyons honnêtes, la situation présente ne met pas péril en la demeure. Car c’est bien la spécificité de ce scrutin des européennes que d’additionner les forces plutôt que de les soustraire, quelles que soient les configurations politiques puisque le scrutin est à la proportionnelle. J’ajoute que, liste commune ou pas, les élus rejoindront de toute façon leurs différents groupes européens.

Je souhaite donc que la gauche n’entretienne pas artificiellement les divisions, que nous ne nous livrions pas à un Cluedo dérisoire pour s’accuser mutuellement d’être l’assassin de la NUPES.

Car au soir des élections européennes, la seule chose qui importera, c’est que les partis de gauche disposent de plus de députés que le bloc libéral et celui d’extrême droite. Forts de cela, nous pourrons conduire des projets communs au Parlement.

Car au soir des élections européennes, la seule chose qui importera, c’est que les partis de gauche disposent de plus de députés que le bloc libéral et celui d’extrême droite. Forts de cela, nous pourrons conduire des projets communs au Parlement.

Et parce qu’il nous faudra peser au niveau européen pour porter nos combats communs, nous travaillerons ensemble. Ce qui va se passer aux Européennes n’entrave pas la perspective de l’union en 2027. Le PSOE et SUMAR ne partiront pas sur une liste commune aux Européennes, en quoi cela entravera-t-il leur volonté de gouverner ensemble et de barrer ainsi la route à la droite alliée à l’extrême-droite?

En quoi des listes séparées aux Européennes nous interdiraient de nous battre ensemble dans le débat budgétaire ou contre la nouvelle loi immigration?

C’est pourquoi avec Boris Vallaud et l’ensemble des députés du groupe à l’assemblée, nous ferons vivre l’union dès la semaine prochaine au parlement.

L’important aujourd’hui n’est pas de focaliser toute notre attention sur le seul scrutin européen, d’entretenir un feuilleton qui a déjà duré un an, mais de se poser la question de nos futures avancées.
Comment nous renforcer pour gagner le rendez-vous décisif de 2027?

Nous avons, tous ensemble, réussi à nous hisser en tête du 1er tour de l’élection législative. Mais soyons lucides aussi, nous ne sommes pas parvenus à obtenir une majorité au second tour. Cela suppose que nous en tirions quelques leçons.

Cela suppose de remettre notre projet commun sur le métier. D’approfondir ce qui doit l’être, de prioriser nos actions, de définir la méthode et les moyens. D’élargir nos soutiens. Notre vocation doit être non seulement majoritaire au parlement mais aussi dans la société tout entière. Dans l’hypothèse inverse nous nous heurterons au mur des lobbys, de l’argent, des intérêts de tous ordres. Il ne suffit pas d’annoncer le changement pour qu’une armée citoyenne se lève.

Il a fallu une force et une imagination inouïe à nos aïeux pour arriver à penser et convaincre que le maître et l’esclave pouvaient avoir les mêmes droits. Il nous faut la même force de conviction pour maîtriser les effets destructeurs de la domination capitaliste. Domination sur la nature, le vivant, et l’humain.

Je veux en conséquence faire ce matin trois propositions concrètes pour m’inscrire dans ce débat sur les suites à donner à la NUPES.

Ma première proposition c’est qu’une agora se crée pour succéder au parlement de la NUPES. J’en avais déjà fait la suggestion, je la précise. Je souhaite une agora qui soit un lieu de confrontation des idées et des projets. Un lieu qui ne soit pas l’exclusivité des partis mais qui soit ouvert à toutes celles et ceux qui acceptent de cheminer avec nous sans pour autant adhérer à ce stade à ce que nous sommes. Intellectuels, économistes, chercheurs, syndicalistes, associatifs, tous ont vocation à venir inspirer notre démarche commune.

L’agora peut aussi décentraliser ses débats dans tous les départements. Cette démarche doit notamment nous permettre d’associer à nos réflexions des citoyennes et des citoyens qui adhèrent à l’espoir d’une gauche rassemblée sans vouloir forcément rejoindre tel ou tel de nos partis. Il n’y a pas de condition à poser à celles et ceux qui veulent faire entendre leur voix.

Je propose que nous travaillions ensemble sur les enjeux locaux dans la perspective des municipales. Nous n’aurons pas, là non plus, l’union partout mais, partout où il est possible de la faire autour d’un projet partagé et d’une incarnation fédératrice, j’y suis favorable.

Enfin, c’est parce que nous aurons su définir un projet commun et conserver un cadre de travail permanent entre nous que la question de son incarnation par une ou un candidat unique en 2027 se posera de manière différente. D’abord parce que le ou la candidate portera ce projet commun, et que ce projet commun mettra fin à la monarchie présidentielle et au pouvoir personnel.

C’est une équipe qui doit se constituer pour porter ce projet.

Avançons, avançons donc sans relâche, en surmontant nos difficultés, nos doutes, en conservant le sens de la fraternité qui doit nous unir et la conscience de notre immense responsabilité.

Voilà cher camarade ce que je voulais partager avec vous ce matin. Ne pas endormir l’espoir. Au contraire le réveiller.

La gauche charrie dans son histoire des images et des émotions comme nous le rappelle très justement MichaëlMichael Foessel dans son livre « Quartier Rouge » et qui nous honore de sa présence.

La gauche, ce sont des cris de douleur, et des cris de joie, des combats menés et des victoires remportées. Et c’est au prix de la vie parfois qu’elle a conquis de nouveaux droits. Au prix de l’indignation. Au prix du courage de transformer et de repousser toujours plus loin les frontières du possible.

Cet espoir, il nous revient de le rendre sensible à tous.

À l’agriculteur qui cherche à ne plus dépendre de Mosanto, à l’ouvrier du bâtiment qui veut voir reconnue la pénibilité de son travail, à l’infirmière et au médecin qui veulent travailler dans des conditions conformes à leur vocation, au professeur qui veut être respecté pour mieux transmettre, à l’artiste qui interroge le monde, aux travailleurs qui veulent vivre de leur travail, aux familles rurales qui ne veulent plus être méprisées, aux familles urbaines qui ne veulent plus être reléguées, aux familles monoparentales qui n’en peuvent plus d’être stigmatisées, aux femmes qui luttent pour l’égalité, à celui qui travaille et qui veut être protégé de l’arbitraire, au licencié qui ne veut pas perdre ses droits au chômage, aux parents qui veulent offrir un avenir à leurs enfants, aux plus jeunes qui cherchent à occuper un métier qui ait du sens, au syndicaliste qui veut être entendu, à l’activiste qui n’en peux plus d’alerter sans trouver d’écho, aux immigrés qui veulent être des Français à part entière et plus entièrement à part, aux Français qui veulent préserver notre identité profonde qui est celle de la République, à tous je dis que la victoire est possible.

Rejoignez-nous ! engagez-vous ! mobilisez-vous !
Vive le socialisme écologique, vive la gauche, vive la République et vive la France !

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