Mélanie Thomin a immédiatement réagi lorsqu’elle a appris que les urgences de Carhaix resteront fermées de nuit « jusqu’à nouvel ordre ».
Pour la députée de la 6e circonscription, cette annonce est extrêmement préoccupante : « dans un territoire en situation de désert médical, où il n’y a pas d’alternative à l’hôpital public, les habitants du Centre-Bretagne se retrouvent une nouvelle fois privés d’un accès à un service public essentiel ».
Et d’autant plus que les autorités sanitaires avaient promis un retour à la normale début septembre.
« L’hôpital de Carhaix est précipité dans un cercle vicieux » alerte l’élue du centre-Finistère. « La fermeture des urgences entraîne une baisse des admissions dans les autres services, qui tournent en sous-régime. Or, les budgets annuels des hôpitaux sont calculés sur leur activité. Dans cette logique purement comptable et libérale, le pire est à craindre : une baisse du budget alloué au site de Carhaix du CHRU Brest-Carhaix pour l’année prochaine, qui l’enfoncera encore plus. »
Pour briser cette spirale infernale Mélanie Thomin demande « une nouvelle fois la mise en place dans les plus brefs délais d’une concertation locale associant toutes les parties prenantes (direction de l’hôpital, ARS, élus locaux et représentants du personnel) pour construire une politique de site ambitieuse et un plan d’attractivité pour le site de Carhaix, redonnant ainsi de la visibilité, des perspectives et des garanties pour son avenir et pour l’accès aux soins en Centre-Bretagne. »
Lire le communiqué « L’hôpital de Carhaix est-il en soins palliatifs ? » de Mélanie Thomin
