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Le cœur battant de la République

C’est à Montpellier, le 2 mars, qu’Anne Hidalgo a célébré le 40e anniversaire des premières lois de décentralisation entouré d’une grande partie de l’équipe de France des maires, « le cœur battant de la République ».

« Il est urgent, à mon sens, d’organiser l’intervention des citoyennes et des citoyens dans la marche des affaires publiques en dehors des grandes élections nationales, par exemple avec la possibilité d’amendements citoyens aux textes de loi et de propositions de loi citoyenne » a insisté la candidate. « Certains craindront des écarts populistes : c’est le contraire qui est vrai. La participation citoyenne est un anticorps puissant à la violence et aux populismes.

Pour répondre aux trois défis auxquels la France est confrontée, social, environnemental et démocratique, « il nous faudra des collectivités fortes, au combat, disposant de droits nouveaux » a annoncé Anne Hidalgo.

« Face à l’individualisation de notre société, au consumérisme grandissant, aux îlots qui fleurissent dans nos quartiers, nous avons plus que jamais besoin de recréer ce que nous avions l’habitude d’appeler à gauche le « vivre ensemble ». Les collectivités territoriales sont en première ligne dans ce combat républicain et laïque.
Nous ne nous y sommes pas trompés, femmes et hommes socialistes, en utilisant le vocable « En commun » pour nos listes municipales, départementales et régionales. Je crois que c’est également tout l’enjeu de cette campagne présidentielle.
Mon histoire, la nôtre, est celle de ces Républicains français, qui, dès les débuts de la IIIe République ont compris que face à un Etat fort, indispensable pour permettre la défense de l’intérêt général, il fallait des collectivités locales libres et élues pour donner au citoyen des repères et des moyens d’expression.
Comme Pierre Mendès France, je pense qu’« il n’y a pas de démocratie sans participation continuelle des citoyens ». A la fois jacobine et girondine, la France doit marcher sur ses deux jambes : un Etat fort et impartial, renforcé dans ses missions, jouant son rôle de protection, de défense de l’intérêt général, de redistribution, d’éducation et d’émancipation ; des collectivités locales disposant de l’ensemble des moyens dont elles ont besoin pour accompagner les Français dans leur vie quotidienne.
Ce joli mot de « commune » nous dit tout de ce lieu qui permet à nos concitoyens de mener encore une destinée partagée. Ce creuset de l’intelligence de l’action, ancrée dans la réalité et le vécu réel de nos concitoyens, je veux lui donner tout l’élan possible : non seulement à travers un État qui arrête de donner des leçons et de freiner les collectivités ; mais au-delà, ce que je porte au cœur de mon projet, c’est un nouvel État qui prend exemple sur la réussite des élus locaux pour répondre aux défis de notre temps, un État qui « fait ensemble », un « Etat en commun ».
J’ai une conviction qui guide mon engagement : il n’y a plus de légitimité sans immersion profonde dans la réalité des Français. Je suis Maire, et comme vous, c’est parce que je suis à portée d’engueulade, de reproche et d’exigence que je suis en prise avec la réalité à hauteur du regard. Je sais que la politique c’est avant tout de l’humain, de l’engagement, du compagnonnage. Je sais que tout seul on ne réussit rien. Présidente je ferai confiance aux élus locaux, aux Maires, et je leur donnerai leur liberté d’action.
Les Françaises et les Français ont confiance en leur Maire, mais ils perdent confiance en l’État central. Pourquoi ? Car l’Etat n’est pas à leur contact, il est désincarné, bureaucratique, trop peu politique et malheureusement souvent politicien.
La République doit aussi retrouver le visage de la proximité. Je veux rendre aux politiques les pouvoirs qui ont été progressivement confiés aux administrations. Le meilleur exemple, ce sont les ARS. Je les supprimerai pour définir la politique sanitaire qui relève de l’Etat mais dont la mise en œuvre doit se construire avec les collectivités locales.
J’engagerai aussi un nouvel âge de la décentralisation. Je commencerai par reconnaître dans une République décentralisée le droit à la différenciation. Un « permis de faire » permettra aux collectivités territoriales d’expérimenter des dérogations aux règles nationales lorsque cela est souhaitable pour atteindre les objectifs définis par la loi. La confiance sera au cœur des relations entre l’État et les collectivités territoriales. (…)
Je veux que nous signions avec les collectivités de véritables contrats qui restent à mon sens les seuls outils capables de remettre à niveau l’ensemble des services publics lourdement abimés : l’hôpital, les infrastructures routières, et l’eau.
Vous l’avez compris, ce que je porte, c’est une révolution communale, territoriale, à laquelle les maires, véritables héros de la République, doivent apporter tout leur concours.
En cela je m’inscris pleinement dans l’histoire de la gauche et de la décentralisation. Les lois Defferre ont apporté un souffle de liberté inédit sur nos territoires ».

La participation citoyenne est un anticorps puissant à la violence et aux populismes.

Je m’inscris pleinement dans l’histoire de la gauche et de la décentralisation

Article publié dans le Cap Finistère n°1385 du 11 mars 2022

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