L’égalité entre les femmes et les hommes et la lutte contre les violences faites aux femmes devaient être une grande cause de 1er quinquennat d’Emmanuel Macron. En l’absence de résultats, ils ont encore été présentés comme la grande cause de son 2nd quinquennat. Mais, depuis 2017, 844 femmes ont perdu la vie sous les coups de leur conjoint ou de leur ex-conjoint.
Les promesses et les discours, sans volonté politique et sans moyens supplémentaires ne sont que des vœux pieux.
Le 25 novembre, journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, les Socialistes participeront aux manifestations organisées dans le Finistère (*) pour exiger, un renforcement des moyens de la Justice, de la Police de la Gendarmerie pour mieux accompagner et protéger les victimes. Toutes les femmes en danger doivent pouvoir, avec leurs enfants, être mises à l’abri. Des « téléphones grave danger » doivent être donnés à chaque femme menacée. Compte tenu de l’ampleur de ce phénomène, (213 000 cas de violence au sein des couples) les Socialistes proposent la création d’une juridiction spécialisée dans la lutte contre les violences au sein de la famille.
La mobilisation du 25 novembre intervient quelques jours avant la convention nationale du PS intitulée « le temps des femmes ». Dans ce texte, les Socialistes réaffirmeront leur engagement féministe et avanceront des propositions pour enfin parvenir à l’égalité entre les femmes et les hommes.
(*) Rassemblement à 16h30, place de l’enfer à Douarnenez, manifestations à 15h00 place de la liberté à Brest et à 17h00 plateau de la déesse à Quimper.
Voir le tract national
