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PARTI SOCIALISTE

Cap Finistère

Au PS pour refuser les assignations

Ingrid Berthou

Ingrid Berthou s’est engagée au Parti Socialiste pour défendre l’union de la gauche. 

Comment es-tu devenue socialiste ? 

Manifestation après le 21 avril 2002

D’aussi loin que je m’en souvienne, je crois que j’ai toujours été révoltée par les injustices et les inégalités. Au point, lorsque j’étais toute petite et que j’accompagnais ma grand-mère au cimetière, je prenais des fleurs sur les plaques-tombales qui en avaient plein pour les poser sur celles qui n’en avaient pas.

Je me suis toujours engagée mais sans rejoindre un syndicat ou une association. Issue d’un milieu populaire, je croyais que ce n’était pas fait pour moi.

Mes premières manifestations remontent à 2002, lorsque Jean-Marie Le Pen parvint à se qualifier pour le 2nd tour de la présidentielle. J’avais 17 ans et j’enrageais de ne pas avoir pu voter pour empêcher ça. Je ne comprenais vraiment pas comment on avait pu en arriver là.

Plus tard, alors que j’étais étudiante à Nantes, je me suis impliquée dans le mouvement contre le CPE (Contrat de première embauche), notamment en participant au blocage de la fac.

C’est sur la tard que je me suis vraiment engagée dans le collectif citoyen autour de la démarche de Christiane Taubira, tant au niveau national que local, avec en point de mire l’union de la gauche.

Quel événement t’a poussé à adhérer ? 

La signature de l’accord de la NUPES et la campagne législative de 2022. Enfin, les dirigeant.es des partis ont entendu l’appel à l’union de la gauche que nous portions déjà avec Christiane Taubira. C’est là que je me suis dit qu’il fallait que j’accepte la règle du jeu et que je rejoigne le Parti Socialiste. En effet, parmi toutes les formations de gauche, je l’ai choisi car j’ai été convaincue par le discours engagé d’Olivier Faure en faveur de l’union de la gauche, si importante pour moi.

Quelles lectures t’ont influencée ? Quelles personnalités t’ont inspirée ?

Christiane Taubira

Je me souviens avoir été marquée, adolescente, par la lecture du livre de Loïs Lowry, « Le passeur ». Il s’agit d’un récit dystopique qui décrit une société « idéale » sans violence mais aussi sans la moindre liberté.

Parmi les personnalités qui m’ont inspirée, je citerai bien sûr Christiane Taubira, femme forte et libre qui arrive à allier poésie et politique, mais aussi Gisèle Halimi. A la fois pour son combat d’avocate féministe mais aussi pour son parcours personnel qui lui a permis, grâce à ses études, de sortir de la condition qui lui était assignée.

 

Quelle est ta définition du socialisme ? 

J’ai sans doute une vision idéaliste mais pour moi c’est la possibilité de changer le monde. De faire en sorte que personne ne soit prisonnier de sa condition et puisse s’émanciper et réaliser ses rêves. Refuser les assignations. J’aime beaucoup cette citation d’Edgar Morin qui dit « Il faut s’attendre à l’inattendu pour naviguer dans l’incertitude ». Aujourd’hui, il y a tant de luttes à mener qu’on ne peut plus rester attentistes.

Dans cette recherche d’émancipation, l’école joue évidemment un rôle primordial. En tant que psychologue scolaire, je constate chaque jour la dégradation du service public, tant pour l’éducation que pour la santé. Les délais pour consulter des spécialistes se sont considérablement allongés et je suis très inquiète pour la santé mentale des Françaises et des Français, et des jeunes en particulier.

 

Quelle est ta meilleure anecdote de militante ? 

Rosie

Ma participation aux Rosies pendant le mouvement contre la retraite à 64 ans. J’ai souvent participé à des manifs, y compris en portant le drapeau du PS, mais jamais, des gens ne sont venus vers moi avec autant d’enthousiasme que lorsque je portais ce vêtement de travail bleu et ce foulard rouge dans les cheveux. Je me souviens que lorsque nous faisions nos chorégraphies, des enfants et même des personnes âgées venaient à notre rencontre, dansaient avec nous et engageaient la conversation. Je crois que c’est important de montrer qu’on peut militer joyeusement et faire passer des messages de manière décalée.

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